«J’aime les nuits de Montréal…», 1964 (extrait du livre «Vivre Montréal 1920-1969»)

On croit souvent que les nuits de Montréal ont disparu lors de la croisade pour la moralité publique menée par Jean Drapeau et la Ligued’action civique dans les années 1950. Il est vrai que la ville était auparavant ouverte au jazz, aux spectacles, au jeu ou à la prostitution. Certaines boîtes de nuit appartenaient même à des individus du monde interlope. Pourtant, en 1964, les cabarets montréalais attirent toujours les spectateurs qui se rendent en grand nombre au Café Saint-Jacques, au Café de l’Est ou à la Casa Loma.Le déclin véritable de ces établissements survient plutôt à la fin de la décennie.

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