Question de décembre du concours Vivre Montréal à travers le centenaire des archives!

Tel que promis dans notre article précédent, voici la huitième et dernière question du concours du centenaire! Ce mois-ci, nous testons votre créativité!

En un maximum de 100 mots, imaginez et racontez-nous l’histoire qui pourrait être à l’origine de la photo ci-dessous. Attention! Que vous choisissiez d’être imaginatifs ou réalistes, n’oubliez pas que vos propos doivent se soumettre à la charte d’utilisation de notre site. 

Écrivez clairement votre réponse dans la boîte de commentaire ci-dessous. Merci d’inscrire votre nom complet ainsi qu’une adresse courriel où nous pourrons vous rejoindre dans les cinq jours suivant le tirage. Les renseignements personnels seront gérés comme spécifié dans la charte d’utilisation du blogue.

En participant, vous acceptez de vous conformer aux règlements de participation.

Exceptionnellement, il n’y aura pas de tirage. Les textes des 15 premiers participants seront soumis à un jury, formé des auteurs de ce blogue, qui choisira l’histoire gagnante. L’évaluation des textes aura lieu dès l’obtention des 15 premières bonnes réponses ou au maximum d’ici 4 jours.

***

Résultat du concours!

L’histoire gagnante est celle de Mélissa Fach, pour l’originalité de son point de vue, pour son personnage principal, ainsi que pour ses allusions au mode de vie actuel dans une scène du passé. Voici donc la petite histoire de Monsieur Potodidro :

Ce mois de décembre 1943 était exceptionnel: les arbres, encore bien fournis, profitaient (tout comme les citoyens) de températures particulièrement clémentes. En ce mardi matin, Monsieur Potodidro se dirigeait vers son travail; revêtu de ses plus belles lignes de peinture, de son câble de rétention et de son mini-phonographe muni d’écouteurs, il enjamba le trottoir, complètement absorbé par la symphonie emplissant ses conduits auditifs et inconscient du caractère dangereux de sa traversée aléatoire. Malheureusement, il ne remarqua pas la voiture de son voisin, manœuvrant pour éviter le gel qui s’était formé au sol la nuit dernière, foncer sur lui.

Cette photo a réellement été prise le 26 juillet 1960 devant le 4123 Notre-Dame est. La rue Notre-Dame vient d’être élargie, mais la Commission des services électriques n’a pas encore procédé à l’enfouissement des fils dans ce secteur et le poteau n’a pas été déplacé par Hydro-Québec. Ceci est arrivé à quelques reprises dans l’histoire de Montréal.

Par contre, nous n’en savons pas plus sur la petite histoire de ce conducteur malchanceux. C’est pourquoi nous vous suggérions de l’imaginer! D’ailleurs, les textes évoquant une pluie de poteaux, un téléphone mobile à roulette et le contremaître Adrien méritent aussi une mention spéciale pour leur l’originalité. Toutes les histoires ont été publiées au bas de la page. Merci à tous d’avoir participé, ce fut un plaisir de vous lire!

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20 réponses à Question de décembre du concours Vivre Montréal à travers le centenaire des archives!

  1. CAROLE LAJOIE dit :

    OUPPP!!! j ai échappé mon briquet ….
    et la catastrophe ( y viens ou ce poteau là )

  2. Voyons on pogne jamais rien sur ce maudit radio la. « Bang » ayoye &%$#&* je l’avait pas vue venir celui la, encore un de mes employé qui as pas fait son travail grrrrrrrrrr, mon cheval lui aurait pu éviter ça.

  3. Normand Latreille dit :

    ouff qui a planté ce poteau a l’envers ,hier il était de l’autre bord et c’était le matin c’est vrai et j’arrivais de l’autre coté aussi quel coté est le bar de la rue il n’y en a pas

  4. Yvan Paquette dit :

    Nous avons ici un exemple frappant de conducteur respectueux du Code de la sécurité routière. Il est en effet interdit de franchir aucune des lignes de démarcation que l’on retrouve sur la chaussée. Le conducteur de cette voiture s’est ainsi immobilisé juste avant de dépasser les lignes blanches peintes à l’horizontale sur…un poteau.

    Toutefois, il s’est vu remettre une contravention pour avoir caché l’immatriculation de son véhicule à l’avant. Il s’est vu finalement retirer son permis de conduire pour ne pas avoir maintenu son véhicule en état fonctionnel.

  5. Pierre Martel dit :

    A voir le trottoir & le bitume qui semblent neufs et l’escalier d’un immeuble qui descend directement sur le trottoir, ça me semble être le cas d’une rue que l’on vient d’élargir.
    Les poteaux n’ont pas encore été déplacés et le conducteur de la voiture ne l’a pas vu malgré que l’on ait pris soin de peinturer sa base avec une couleur voyante
    …..les cônes oranges n’existaient pas encore a l’époque.

  6. Gilles champoux dit :

    Je roulais dans ma voie quand, soudainement, le poteau sest placé dans mon chemin. Regardez l’alignement des autres poteaux en arrière et vous verrez que j’ai raison.

  7. Mélissa Fach dit :

    Ce mois de décembre 1943 était exceptionnel: les arbres, encore bien fournis, profitaient (tout comme les citoyens) de températures particulièrement clémentes. En ce mardi matin, Monsieur Potodidro se dirigeait vers son travail; revêtu de ses plus belles lignes de peinture, de son câble de rétention et de son mini-phonographe muni d’écouteurs, il enjamba le trottoir, complètement absorbé par la symphonie emplissant ses conduits auditifs et inconscient du caractère dangereux de sa traversée aléatoire. Malheureusement, il ne remarqua pas la voiture de son voisin, manœuvrant pour éviter le gel qui s’était formé au sol la nuit dernière, foncer sur lui.

  8. Vincent Rioux dit :

    Montréal, 19XX. Lors d’une visite de chantier, le contremaître Adrien consultait les plans de réfection de la chaussée en conduisant sa convertible lorsqu’il se souvint qu’il devait téléphoner à Hydro-Québec pour vérifier s’ils avaient déplacé les poteaux, tels que prévu. Au même instant, il leva les yeux et reçu sa réponse de façon plutôt brutale.

  9. Au Québec on laisse les poteaux d’Hydro Québec au milieu chaussée. C’est une tradition bien ancrée si on se fie à la photo qui semble dater du début des années soixante. Et la tradition se perpétue. Cookshire-Eaton en novembre 2012, Gatineau en octobre 2013, Laval au mois d’août 2013. Toutes ces municipalités ont eu à composer avec ce même problème.

  10. raphaël clément dit :

    Le chauffeur, manque de bol,
    Dans sa voiture-animé
    Est allé s’écraser
    Sur le poteau télé-féerique,
    Ce bâton, il le croyait imaginaire
    Comme la mort lorsque
    Sa tête vint éclater
    Le pare-brise brise hivernale

  11. Francis Gagnon dit :

    Déjà à cet époque, un petit manque de communication entre 2 projets ont créé un oubli d’un poteau au milieu de la voie publique. Probablement que le GPS de la voiture n’avait pas cet information à jour:)

  12. Denis C. dit :

    Encore aujourd’hui, Montréal se souvient de la fameuse « pluie de poteaux » de 1963, qui avait interrompu toute activité dans la métropole pendant 48 heures. Et à l’occasion du 60e anniversaire du terrible incident, les archives de Montréal vous invitent à visiter une exposition rétrospective intitulée « Il pleut des poteaux », qui sera inaugurée le 1er février. Des poteaux, voitures, abribus, chapeaux et assiettes d’époque, accompagnés de textes des plus envoutants, vous aideront à vous replonger dans l’atmosphère de la crise, à vivre ou revivre ce que La Presse qualifia en une d' »Apocalypse ».

  13. Mélanie Roy dit :

    « Attention, traverse de poteaux télégraphiques »

  14. Cornejo Susana dit :

    En roulant sur la Saint-Laurent, un obstacle inusuel dépasse la rue, ah pas le temps de se tasser, le chauffeur de cette auto n’a pas réagi, ou peut-être oui, mais ce bandeau cache-oeil ne l’a pas permis de jeter un coup d’oeil autour de lui. Trop tard il se cogne devant le poteau…

  15. Alain Goupil dit :

    Marcel, fort occupé a tester un nouvel appareil téléphonique de son invention, n’a pu éviter la collision. Heureusement, notre inventeur ne souffre que d’une fracture à l’index coincé dans le cadran de composition de l’appareil au moment de l’impact. Il a déclaré aux policiers que la prochaine version de son appareil sans fil ne comporterait aucun cadran.
    Un tel appareil relevant de la science fiction, il a été décidé que notre aprenti sorcier franchisse le pas de Gamelin sous bonne escorte.

  16. Hélène dit :

    Dans une petite rue paisible de Montréal, retentit soudain le bruit d’une voiture heurtant violemment un objet. les passants ébahis ont eu la vision de cette voiture neuve complètement tordue lorsqu’elle a embrassé le poteau de téléphone. Par miracle, il n’y eut aucun blessé grave, juste une vieille dame anglophone fort perplexe de sa mésaventure. Habituée comme elle l’était à la conduite à droite, elle n’a pas eu le bon réflexe et a poussé la pédale d’accélération plutôt que le frein!

  17. isabelle paquette dit :

    « Chéri, ils l’avaient pourtant dit, pas de textos au volant… »

  18. Archivistes, vous me décevez. Cette photo n’a pas pu être prise en 1943. La voiture à l’extrême droite est une Chevrolet 1961. Le pickup à gauche est un Chevrolet postérieur à 1947 et la voiture au centre de la photo une Morris Minor, modèle qui a débuté en 1948. Rigueur, rigueur, rigueur, comme disait l’autre!

    • Anick Forest Bonin dit :

      Merci de nous avertir. Nous avons lu vite une plaque d’immatriculation sur une autre photo et nous avons fait erreur. Nous rectifions à l’instant l’article!

  19. Rick dit :

    Premier ivressomètre de l’histoire.

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