Journaliste, pamphlétaire et polémiste, Olivar Asselin a exercé une influence considérable sur la politique québécoise dans les trois premières décennies du XXe siècle. Une grande partie de ses archives sont conservées à la Ville de Montréal. Le fonds Asselin comprend plus de 4500 documents, dont une section concerne sa participation à la Première guerre mondiale (1914-1918).
Le 26 novembre 1915, le ministre de la Milice et de la Défense du Canada, Sam Hugues, offre le grade de colonel honoraire à Olivar Asselin dont la mission est de lever un bataillon. Ce dernier met donc sur pied le 163e bataillon, les « Poils-aux-pattes », composé de volontaires canadiens-français et en confie le commandement au capitaine Henri Desrosiers. Acceptant plutôt le grade de major, Asselin seconde Desrosiers. Après avoir été entraîné aux Bermudes, le 163e débarque en Angleterre en décembre 1916 et est rapidement démembré. Rattaché au 22e bataillon, il participe aux batailles de Vimy et d’Acheville. Asselin doit toutefois quitter le front au moment où il contracte la fièvre des tranchées. Tour à tour conférencier et attaché militaire, Asselin se retrouve dans la délégation canadienne à la Conférence de la Paix à la fin du conflit. Il revient à Montréal en 1919 et est démobilisé.
En 2005, nous avons consacré une exposition virtuelle à ce grand acteur de notre histoire et qui est disponible à l’adresse suivante : https://www2.ville.montreal.qc.ca/archives/acteurs/olivar-asselin/index.shtm.
Tous les documents du fonds Olivar Asselin (BM55) sont aussi en ligne dans notre catalogue à l’adresse suivante : https://archivesdemontreal.ica-atom.org/fonds-olivar-asselin-24-juin-1887-14-mars-1940-20-avril-1962;rad
Finalement, pour tout connaître de la vie d’Asselin, consultez la remarquable biographie en 3 tomes d’Hélène Pelletier-Baillargeon : Olivar Asselin et son temps (Fides, 1996-2010, 1513 p.) dont le second tome, Le volontaire (2001, 320 p.) porte sur la Grande Guerre.