Chronique Montréalité no 29 : La tempête du siècle

À tous les lundis et pour une troisième saison, une chronique des Archives de Montréal est présentée à l’émission Montréalité sur la chaîne MAtv (https://montrealite.tv/). Vous pourrez revoir les archives sélectionnées et aussi lire les informations diffusées et inédites. Regardez notre chronique à la télé et venez lire notre article sur archivesdemontreal.com.

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La tempête du siècle, photo de Patricia Ling, 4 mars 1971, P132-2_064-034

L’hiver 1970-1971

2 mars 1971. Les Montréalais sont excédés par l’hiver. Depuis décembre 1970, les tempêtes se succèdent. Montréal a déjà reçu plus de 110 pouces de neige (2,80 m). En fait, seuls les enfants sont heureux. Il y a de la neige partout.

Hiver 1970-1971, VM94-U0980-050

Entre le 12 et 24 février, trois bonnes tempêtes de 30 cm chacune se sont abattues sur Montréal. L’administration du maire Drapeau, qui avait prévu un budget de 7,5 M$ pour le déneigement, a déjà dépensée 11 M$ alors que les camions ont effectué plus d’un million de voyages de neige

Déneigement, 1971, VM94-U0831-003

Dans les cliniques, on note des augmentations de cas de bras, d’épaules et de dos endoloris. On note aussi plusieurs cas de crises cardiaques. Le directeur du Service des incendies, Elphège Hamel, fait une sortie dans les médias. Il incite les gens à déneiger leurs escaliers et balcons arrière pour éviter qu’ils ne s’effondrent et pour faciliter la sortie des personnes en cas d’incendie.

Le pelletage, 1971, VM94-U0981-048

Dans les autres ville de l’île

À Verdun, les ruelles ont été complètement fermées et on demande aux livreurs de mazout de livrer par en avant. Dans Ville Saint-Laurent, les trottoirs ne sont plus déblayés dans les secteurs résidentiels. Ville Mont-Royal et Westmount ont épuisé leurs réserves de sel.

Plusieurs de ces municipalités ont des parties de rues complètement fermées. Le grand problème est qu’elles ne savent plus où mettre la neige!

Le pelletage, 1971, VM94-U0981-068

À Hampstead, où les terrains vacants sont rares, la mairie cherche à louer des terrains à l’extérieur de la municipalité car les terrains privés, même ceux des citoyens, sont remplis à pleine capacité. À Ville Saint-Laurent, les rues sont grandement rétrécies et les trottoirs non déblayés servent de dépôt à neige.

Quelques municipalités sont plus chanceuses comme LaSalle qui, tel qu’écrit dans le journal La Presse du 25 février, «dompe toute la neige dans le fleuve» ou Outremont qui dispose d’une usine à fonte de neige (fondeuse) qui opère 24 heures sur 24.

LA tempête

Une dépression qui provient des côtes de la Caroline remonte dans l’état de New York pour atteindre Montréal, Québec et le Nouveau-Brunswick. La tempête débute dans la soirée du 3 mars et elle laisse 47 cm à Dorval, mais 54 cm à la station météo du jardin botanique avec des vents à 100 km/h.

La tempête du siècle, photo de Patricia Ling, 4 mars 1971, P132-2_064-033

Cette tempête n’est pas la plus importante du 20e siècle mais plutôt la 4e après celles de 1969, 1954 et 1955 en termes de chutes de neige. La plus importante étant celle du 26 au 28 décembre 1969, ayant laissé 59 cm au sol.

La force de la tempête de mars 1971 vient de la combinaison de 3 facteurs :

  • Intensité des chutes : 43 cm  pour la journée du 4 mars
  • Vitesse des vents : jusqu’à 108 km/h
  • Hauteur de la neige au sol qui s’élèvait à 56 cm avant la tempête

Le maire Drapeau dira aux médias : «Nous n’avons pas trouvé trace dans les archives de Montréal d’une tempête aussi violente».

La tempête du siècle, photo de Patricia Ling, 4 mars 1971, P132-2_064-03

Pendant la tempête

Le 4 mars, la circulation automobile est rapidement perturbée. Les rues sont bloquées. Les ponts sont inutilisables car les accès sont complètement enneigés. La seule façon de se déplacer est en raquettes, à pied, en motoneige et en métro qui, pour la première fois, roulera toute la nuit du 4 au 5 (la seconde fois fut lors du passage à l’an 2000).

La tempête du siècle, photo de Patricia Ling, 4 mars 1971, P132-2_064-037

La tempête du siècle, photo de Patricia Ling, 4 mars 1971, P132-2_064-037

L’aéroport de Dorval est fermé. Tous les hôtels du centre-ville sont complets. Les salons du Reine-Élizabeth servent de dortoirs et on demande aux clients de partager leur chambre. Comme la police est incapable de patrouiller, on fait appel aux motoneigistes. Plus de 200 d’entre eux vont secourir les citoyens avec leur véhicule. Le 5 mars au matin, on retrouve plus de 150 voitures immobilisées devant l’entrée du tunnel La Fontaine.

Motoneige dans une rue de Montréal, 1971, VM94-U0980-064

Les conséquences

Les contrecoups les plus tragiques sont les décès de personnes. Certains en raison de crises cardiaques, d’autres par le froid ou asphyxiés dans leur véhicule. Parmi les morts, un citoyen de Laval est retrouvé dans sa voiture ensevelie sur le boulevard Cavendish, sous la voie élevée de l’autoroute métropolitaine. Seule l’antenne dépassait. Le 12e et dernier Montréalais décédé fut trouvé gelé dans sa voiture complètement ensevelie vers 21h30 le vendredi 5.

Voiture ensevelie, 1971,VM94-U0981-054

Plusieurs journaux n’ont pas publié le 4 ou 5. Les cours de justice ont dû repousser leurs procès dont celui du felquiste Paul Rose, arrêté le 28 décembre précédent.

Certaines conséquences font toutefois sourire. On dénombre peu de cambriolages, le tirage de la Mini-loto a dû être reporté tout comme le match des Canadiens contre les Canucks de Vancouver à la demande du maire Drapeau. Pourtant, les joueurs s’étaient organisés avec des garagistes et des motoneigistes qui les amèneraient à un métro. Jean Béliveau s’est rendu au métro Longueuil à pied et ensuite jusqu’au métro Atwater en face du Forum.

Après la tempête du siècle, photo de Patricia Ling, mars 1971, P132-2_064-009

Toutefois, l’hiver n’était pas terminé. Une autre tempête s’amène le 7 mars. Pendant plus d’une semaine, on demande aux gens de ne pas prendre leur voiture.

L’hiver 1970-71 laisse près de 4 mètres de neige, un record presque atteint en 2007-2008. De plus, la facture de déneigement s’élève à 20 millions de dollars, une «somme fantastique et jamais atteinte» selon le journal La Presse.

Sur la rue Saint-Paul, mars 1971, VM94-U0977-041

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36 réponses à Chronique Montréalité no 29 : La tempête du siècle

  1. Sylvie Gagnon dit :

    À l’époque, mon père travaillait à Canadair et nous résidions à Laval. Les employés ne pouvaient pas récupérer leurs véhicules, qui étaient ensevelis par la neige dans le stationnement. Plusieurs sont restés sur les lieux de travail, alors que d’autres se sont enveloppés avec des sacs plastique sous leurs vêtements pour se protéger et se sont aventurés pour tenter de rejoindre leur domicile à la marche. Mon père a eu la chance d’être ramené à la maison par un motoneigiste, c’est le seul moyen de transport qui pouvait circuler! En tant qu’enfant, c’était l’euphorie! Tout un souvenir!

  2. Peter Daniels dit :

    Wow ! Je me souviens de cette tempête. J’avais…disons que j’étais pas mal plus jeune :-) ! Mes parents hébergeaient un Français venu au Québec pour s’établir. Après cette tempête, il est reparti, l’été même,et ça, c’est pas une blague !! Mon ancien beau-frère a même amener en motoneige une femme à l’hôpital car elle était sur le point d’accoucher. À Laval ( à cette époque Chomedey) RIEN ne circulait, c’était « jammé » PARTOUT.

  3. Leduc dit :

    Je demeurais à Laval (Vimont) en 1971 et aucune voiture ne pouvait circuler dans les rues sauf sur les boulevards et les grandes artères, nous ne pouvions nous y rendre qu’en skidoo ou en raquettes…

  4. René Biron dit :

    Des souvenir de jeunesse

  5. Suzanne Brassard dit :

    À Boucherville. Le 3 mars 1971, nous avons manqué de lait avec un bébé de 9 mois et un petit garçon de 3 ans. Un inconnu qui sillonnait les rues en motoneige est allé en acheter avec, en poche, une liste d’épicerie que les voisins lui avaient donnée.

  6. Diane dit :

    Que de souvenirs…mon père qui reviens de chez Bristol avec plusieurs de ses confrères chimiste en motoneige et là, le party commence car dans ces années le bar était bien garni.
    Le lendemain on en as trouvé un couché dans le bain.

  7. Ie suis ete a montreal dans l’anne 1970/1972 pour travallier.
    dans le mois di ottobre 1972 sont ritornet en Italie et sont ici dan ma belle
    ville. Mercie pour le belle fhoto de montreal.

  8. Daniel Robert dit :

    Nous étions parti de Québec pour Montréal au début de la tempête
    J’avais un Valiant 1964 et avions installer des chaines au roue ainsi que des pelles, sac de couchage et même 2 cinq gallons de gaz dans le coffre arrière et une chance que nous avions pris cette gazoline car nous ne nous serions jamais rendu
    Mais vider du gaz dans une voiture avec la tempête n’étais pas chose facile Mais j’avais 23 ans, étais très téméraire et pour nous deux c’étais de passer à travers la tempête qui étais notre satisfaction
    Cela nous as pris 18 heures pour se rendre à Montréal et nous n’avons jamais pu traverser le pont Nous nous sommes trouver un motel de peine et misère sur la Rive-Sud
    Il fallait rouler tranquillement et se méfier de tous les bancs de neige que tu devais contourner, car la plupart du temps, il avais une voiture en dessous
    Nous étions parti à deux personnes et sommes arriver avec un jeune couple qui avais un jeune enfant de 3 ans Lorsque nous nous sommes trouver une chambre, nous étions les cinq dedans pendant 3 jours Une chance qu’il avais un restaurant à ce motel , ce qui nous as permis de manger
    Ces Valiant avais un moteur six pencher et étais intuable, il avais même une transmission Push-Button pour ceux qui se rappelent ce modèle Beaucoup de taxi avais cette voiture ou une autre voiture avec le même moteur

  9. jacinthe lavoie dit :

    Mon père était chauffeur d’autobus à Montréal à cette époque et c’est le sel soir qu’il a decouche! Il a du dormir dans l’autobus avec tous ses passagers! Heureusement pour lui ils étaient coincés juste devant un dépanneur alors ils pu se revitailler! Comme il n’y avait pas de cellulaire à cette epoque, ma maman n’a pas dormi de la nuit étant inquiète de son cher mari!

    • Catherine Collorec dit :

      Bonjour Mme Lavoie,
      Je suis recherchiste pour une nouvelle série d’émissions intitulée ‘Méchante Météo’ qui sera diffusée à Canal D. J’aimerais entrer en contact avec vous ou bien-sûr votre père, chauffeur d’autobus, afin de recueillir son témoignage sur cette mémorable tempête.
      Merci!

  10. Marie-France Robitaille dit :

    Le 3 mars 1971, je travaillais au Head Office des magasins Greenberg’s sur la rue Park Avenue a Montréal.

    Nous étions tous habillés légèrement, car le matin il faisait beau!…Vers midi la tempête a débuté. Habillé juste avec une jupe et un chandail léger, nous les filles on pouvaient pas penser a partir. On a essayé quand même et nous ne nous sommes pas rendues très loin….Demi tour et tout le monde a couché dans les bureaux….a terre avec des couvertures prises dans l’entrepôt en bas…Gros fun noir !….Il y avait des ski doo qui demandaient un prix de fou pour nous amener au métro Crémazie !.

    Donc on a passé la nuit la et le lendemain…fallait tout de même travailler lolll!

    Je n’oublierais jamais cette journée !

  11. Nicole dit :

    À Québec ,c’était aussi infernal .Je travaillais à Place Laurier .J’ai couché 2 nuits à place Laurier ,par terre au Village Normand (etage de restauration)qui était tout neuf . La première nuit ,nous étions environ 600 ,clients et employés .La deuxième nuit , 400. À cette époque ,on ne voyait pas à l’extérieur dans le centre commercial .On n’avait pas conscience que la tempête était si grave.On nous disait « Il fait vraiment mauvais ».Mais Nous n’avions pas la radio dans la boutique pour avoir de vraies informations .Je pourrais vous en parler longtemps !

  12. yves maher dit :

    je me souviens qu’on marchait sur les trottoirs et y avait des traces faites pour mettre vraiment juste un pied devant l’autre.Et les bancs de neiges sur les trottoirs étaient si haut qu’on voyais le dessus des rares voitures qui circulaient dans les rues!

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  14. Luc Desjardins dit :

    Beaucoup de photos de la rue Maplewood.

  15. francois dit :

    Nous avons transporté des infirmières entre Montréal(Côte St-Paul) et l’hôpital de Verdun avec des motoneiges et une remorque.
    Par la suite promenade Sur Ste Catherine et autoroute Décarie..
    Avons sauté d’un bras de l’échangeur Turcot (sortie La Vérandrye) en bas dans un banc de neige complètement fou..! Un employé de MTQ croyais que l’on se tuerais..mais la neige était presque qu’à la même hauteur que l’autoroute à cause du vent..!

  16. André Tourangeau dit :

    Ma soeur sortait avec son bébé d’un hopital de Montréal; c’est en motoneige qu’elle est retourné à ville de Laval .

  17. Michelle Borduas dit :

    Ma mère qui adorait les tempêtes,les orages etc….a été bien servie.Elle est décédée le 3 mars 1971 et on a dû repousser ses funérailles.

  18. Herve Caron dit :

    J’étais en campagne Saint-Aubert de L’Islet ,je revenais du Pérou,j’ai dû passé la nuit dans les Appalaches,j’ai cru geler ,quelques caramels pour me soutenir et la radio pour me distraire, á quelques kilomêtres de moi,un livreur de pains est dėcėdé dans sa voiture . Ma vielle mère ne m’attendais plus,rongée par la peine et la peur.

  19. Pierre Lefebvre dit :

    Pendant la tempête de mars 1971 j’étais propriétaire d’une auberge pour skieurs à Val David dans les Laurentides. Un bon nombre de nos clients ont allongé leur séjour à mon auberge à cause des routes qui étaient impratiquable, ils en ont profité pour faire du ski dans des conditions exceptionnels, l’atmosphère était à la fête et le paysage féérique.
    Le malheur des uns fait le bonheur des autres.

  20. Jean-Pierre Lefebvre dit :

    Cette journée là, je devais prendre l’avion pour me rendre à Las Vegas pour un « meeting » d’affaires avec un fournisseur de Chicago.
    Après avoir parlé avec Air Canada à Dorval, la seul suggestion que l’agent m’à
    proposé, était de me rendre en bas de la ville pour prendre le train pour Toronto. Et ensuite prendre l’avion pour un vol vers Vegas.
    Ma demeure durant ces années là était à Fabreville(Laval). Alors conclusion je suis resté chez moi avec mon épouse et nos deux enfants.

  21. Lise Tremblay dit :

    Le 3 mars 1971 j’etais avec mon mari, la proprietaire d’un restaurant a St-Bernard-de-Lacolle a 500 pieds des douanes americaines …. Toute la circulation est donc arrete ou prise par surprise par cette tempête. Nous avons donc servi des gens pendant 2jours. Les camioneurs de l’epoque nous ont meme aider a faire du café, eplucher des patates et nettoyer. Des motoneigistes venaient chercher café et sandwich car il y avait 300 Personnes prises là. Plein de voitures etaient enterrées sur l’autoroute 15 ……. Bref que de souvenirs quelle tempete!!!!

  22. sonia dit :

    Moi j’étais dans le ventre de ma mère!!!

  23. JFG dit :

    Mon père avec une moto-neige et on roulait sur le boul. labelle à Blainville. Nous étions allé à St-Janvier pour acheter du pain pour ma grand-mère et nous étions allé lui livrer à Ste-Thérèse! J’avais 10 ans. Le banc de neige était aussi haut que la maison.

  24. alain dit :

    Moi j’avais 25 ans et je travaillais à l’ Hôpital des Vétérans sur Queen Mary Road. Quand j’ai finit ma journée de travail à 3h30 pm, ceux qui devaient nous remplacer ne pouvaient pas venir alors on a travaillé jusqu’au lendemain 8h am. Pour retourner au centre ville et prendre le métro Guy on a du aller à pieds. Mais on s’est amusés tout le long, il faisait beau, ensoleillé et pas froid. Moi j’ai aimé ce moment là.

  25. Lucie Suzanne Messier dit :

    J’étais adolescente et mon frère et moi étions allés à un tournoi de jeu d’échecs à Ahunstsic. On regardait la neige tomber et comme nous habitions sur la Rive Sud, nous avons téléphoné à ma marraine qui restait à Laval pour dormir. Il n’y avait que des motoneiges, mais soudain en marchant un petit camion s’est arrêté et nous a déposé au pont Viau. Il y avait tellement de neige, c’était difficile de marcher. Nous sommes arrivés chez ma tante épuisés mais contents avec un bon repas et du chocolat chaud, avec mes cousins ça été une sorte de fête. Après avoir rassuré nos parents au téléphone bien sûr.

  26. Jacques Bouchard dit :

    J’avais 19 ans et j’avais magasiné tout l’après-midi au centre ville en passant d’un magasin à un autre mais par le métro sans voir ce qui se passait dehors. Quand je suis arrivé à la station Frontenac vers 17:00, tout était paralisé même les autobus. Ma soeur qui travaillait à Terre des Hommes était venu me chercher avec une moto-neige et des vêtements, et nous sommes partis pour la maison située dans Tétreaultville (est de Montréal).

  27. Gaetan Ruel dit :

    Nous demeurions à Granby, j’avais 17 ans. On voyait au fur et à mesure les rafales de vent faire branler la maison, voisine d’un champs. La neige s’accumulait si vite qu’on la voyait montée d’heure en heure au point de complètement enterrée les fenêtres et le mur sud-ouest, l’auto et la cour, ainsi que la facade, la partie ouest de la maison. Lorsque tout a été fini le lendemain matin, on a ouvert la porte arrière et foncé dans le mur de neige pour sortir. La neige était assez dense pour monter sur le toit à pied sans échelle et glisser jusqu’au champs voisin. Sous cette neige, l’auto de mon père. Deux jours de pelletage du matin au soir. La ville a finalement déblayée la rue pour faire un bordage 6 pieds, une autre journée a pelleter.

  28. Gilles Meilleur dit :

    Je travaillais dans une station de service Shell près de l’Hôpital Fleury et a 11 hrs plus rien ne bougeait , j’ai remplis tous les réservoirs de gaz pour mon Ski-doo et j’ai fais plusieurs voyages du métro Sauvé pour aller porter des gens a leur domicile et apres 20 hrs on as été s’amusé au centre ville , une belle journée que je n’oublierai jamais

  29. Josée Grandmont dit :

    J’avais cinq ans, ma mère suivait des cours de musique près du métro Berri, à la sortie nous avons été piégé par la tempête, étant très petite un bon samaritain m’a protéger du vent et du froid sous son long manteau et nous a emmener jusqu’à un abri. Étant dans l’impossibilité de retourner à la maison, nous avons dû aller passer la nuit chez des inconnus, ils étaient de la famille de nos voisins. Ma mère a toujours aimé raconter cette marquante histoire de la tempête de 1971

  30. Pierre Lamoureux dit :

    J’avais 13 ans a l’époque, sur le Plateau Mt-Royal. Ce n’est pas un cliché, il y avait plus de neige dans ces année-là. On avait l’habitude de sauter du deuxième étage dans les bancs de neige mais après la tempête, on pouvait marcher sur le banc à partir du deuxième. Alors on a sauté du troisième.

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