Rue Saint-Jacques à Saint-Henri, entre Desnoyers et Saint-Rémi, la taverne J. A. Laporte est, comme la majorité des trois cents débits de boisson de Montréal de l’époque, un lieu de rencontre pour les ouvriers où on ne vend que de la bière. En cette année 1928, une loi interdit désormais l’entrée aux femmes dans les tavernes, même si, on s’en doute, elles ne représentent alors qu’une très faible portion de la clientèle. Ce n’est qu’en 1979 que le débat sur le droit d’accès des femmes aux tavernes s’ouvrira à nouveau. Ce droit leur sera finalement accordé en 1986.
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En réalité, le débat sur la fin de la ségrégation de genre dans les tavernes québécoises s’est ouvert bien avant. Au moins quatre occupations de tavernes par des femmes ont eu lieu à Longueuil 1971, en été.
Quelques semains plus tard, le gouvernement annonçait la création d’une nouvelle catégorie d’établissements autorisés à servir de la bière, les brasseries. Il s’agira du début d’un long processus législatif qui mènera finalement à l’abolition des tavernes non-mixtes en 1986. À partir de 1979, toute nouvelle taverne avait déjà l’obligation d’accueillir les femmes. C’est l’époque des enseignes « Bienvenue aux dames » permettant de distinguer les tavernes mixtes des tavernes ayant fait valoir leur clause grand-père leur permettant de continuer d’exclure la clientèle féminine.