« 15 minutes ont suffi ! »

 

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La biosphère en feu, 1976. VM4,SY,SS3,SSS3,D169,P004

20 mai 1976. Un peu après 14 heures, une fumée noire émane soudainement de la Biosphère, véritable chef-d’oeuvre architectural conçu par le célèbre architecte, ingénieur et inventeur américain Richard Buckminster Fuller. Le mythique pavillon des États-Unis de l’Expo 67 est la proie des flammes. Des travaux de soudure ont causé l’incendie. Le revêtement d’acrylique s’embrase en un éclair. En moins d’une demi-heure, le feu a raison du recouvrement, laissant la structure intacte. La splendide géode vient de changer de visage. Le site demeurera longtemps inaccessible, avant que l’ancien pavillon retrouve une vocation en 1990 en devenant un lieu consacré à la mise en valeur de l’eau et de l’écosystème des Grands Lacs et du fleuve Saint-Laurent.

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Saviez-vous qu’il vous est possible de déambuler dans les rues de Montréal en arborant cette spectaculaire photo? Le groupe Arcade Fire a en effet utilisé cette image dans le cadre de la parution de son album Reflektor. L’incendie de la biosphère apparaît ainsi sur le T-shirt et le sac officiels du groupe.

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7 réponses à « 15 minutes ont suffi ! »

  1. dom dit :

    desolé mais arcade fire n’a pas mis ca sur sa pochette d’album ; c’est plutot une statue

    • Nicolas Bednarz dit :

      Effectivement, comme mentionné dans l’article, l’image a été utilisée pour certains objets promotionnels (t-shirts, sacs) ainsi qu’à l’intérieur de la pochette.

  2. Grégory dit :

    Bonjour,
    C’est la seule photographie de la biosphère en flamme que vous ayez ?
    C’est le seul incendie qu’il y est eu ? Ou puis-je trouver d’autres informations officiels sur cette géode ?
    Cordialement
    Grégory

  3. Claude Saint-Jarre dit :

    Bonjour. L’architecte Fuller voulait que ce soit en aluminium sans soudures et le Gouvernement étatsunien ne voulait pas.
    2) Les employés de Montréal ont soudé sans précautions.
    3) Le plastique comme celui des vitres d’avions, résistait à une flamme d’alumettes dans le temps. Aujourd’hui c’est sûrement mieux.

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