Souffleuses Sicard et chenillettes Bombardier déneigent Montréal, 1959-1976

Souffleuses Sicard, 31 janvier 1974, VM94-U1235-011

Au début du 20e siècle, le déneigement se fait à la pelle. C’est à fin de la décennie 1920 que les opérations se mécanisent lorsque la Ville de Montréal fait l’achat de deux souffleuses Sicard pour ses quartiers éloignés du centre. Dans les années 1930, certains conseillers désirent l’achat de «charrues» ou chasse-neige pour améliorer l’enlèvement de la neige. Par contre, d’autres conseillers s’opposent à l’achat de «charrues» adaptées aux trottoirs et des «charge-neige automatiques» car, selon eux, ces véhicules mettraient en péril «l’ouvrage aux chômeurs hivernaux» alors que l’on se trouve en pleine crise économique.

À partir des années 1940, le déneigement prend son essor et beaucoup se souviennent de cette machinerie que la Ville de Montréal possédait dans les années 1950, 1960 et 1970 : souffleuse Sicard, chasse-neige Sicard et chenillettes Bombardier.

Le déneigement est-il terminé dans votre arrondissement? Le printemps est-il vraiment arrivé? Pour vous souvenir du dernier hiver, quoi de mieux qu’un album de 122 photographies du déneigement entre 1959 et 1976 que vous pouvez consulter à l’adresse suivante : https://www.flickr.com/photos/archivesmontreal/sets/72157633043304095/

En attendant l’hiver prochain…

Chenillette Bombardier sur l'avenue De Lorimier, près de Disraeli, 7 janvier 1959, VM94-U1019-6

 

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5 réponses à Souffleuses Sicard et chenillettes Bombardier déneigent Montréal, 1959-1976

  1. Kate M. dit :

    Sur mon blogue quelqu’un a voulu savoir: quand et pourquoi on a change de « Cité de Montréal » à « Ville de Montréal ». Est-ce que vous le savez?

  2. Kate M. dit :

    Un de mes lecteurs, Chris DeWolf, a écrit dans les commentaires:

    Terme déconseillé: cité

    Le terme cité désigne encore au Québec une municipalité érigée à ce titre conformément aux dispositions de la Loi sur les cités et villes, mais ce statut est en voie de disparition puisqu’il ne s’applique désormais plus qu’à deux municipalités.

    L’utilisation du terme cité dans le sens de « ville » résulte du fait qu’on a, dans la version française du Cities and Towns Act, traduit cities par cités et towns par villes. On croyait ainsi rendre le sens exact de ces deux termes et indiquer, en français, les mêmes nuances que fait l’anglais entre city et town quant à l’importance de la ville et au nombre de ses habitants. Or, en français, on ne fait pas cette distinction; on dit simplement grande, moyenne et petite ville selon le cas.

    Il additionne:

    In other words, the use of “cité” to refer to a municipality is an anglicism, so it was discontinued after the OQLF’s reforms. From what I understand, cité has a narrower meaning, referring to a specific complex or quarter (“cité universitaire” for instance).

    Utilisateur denpanosekai additionne:

    Thanks dewolf, also Wikipedia says the change took place between 64 and 68 (https://fr.wikipedia.org/wiki/Chronologie_municipale_de_Montr%C3%A9al).

    Is this when a bunch of streets got renamed too, such as St-James->Saint-Jacques?

    • Gabriel Bodson dit :

      En français classique, la cité, ce sont les personnes qui résident dans la même ville qui elle, est constituée par l’ensemble des rues, avenues boulevards et parcs, ainsi que des maisons et édifices.
      Ainsi, via la Corporation de la Cité de Montréal, les hommes et les femmes devraient gérer l’urbanité et la qualité du milieu humain qu’est la ville réelle.

  3. Ralf K. dit :

    Quel était les couleurs des souffleuses que l’on voient ici en noir et blanc?
    Ralf

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