Après la défaite des Plaines d’Abraham le 13 septembre 1759, la reddition de Québec et la victoire française du 28 avril 1760 à Lévis, une frégate anglaise met l’ancre devant Québec. Les troupes françaises, avec Lévis à leur tête, retraitent vers Montréal. Ce sont ensuite trois armées britanniques qui s’y dirigent par le Saint-Laurent, la rivière Richelieu et le lac Ontario. Chambly tombe le 1er septembre et le général Amherst se retrouve à Lachine le 6. Deux jours plus tard, le gouverneur Vaudreuil capitule. C’est la fin de la Nouvelle-France! (source : Vaugeois et Lacoursière. Canada-Québec : synthèse historique. Éd. du Renouveau pédagogique, 1970)
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Cette copie imprimée datant de la fin du XVIIIe siècle ou du début du XIXe se retrouve accompagné de d’autres documents tels que la reddition de Québec (1759), l’Acte de Québec (1774), l’Acte constitutionnel (1791) ou les ordonnnances de la province de Québec et du Bas-Canada (1825). Reliés dans un recueil, ces documents faisaient partie de la Bibliothèque des avocats de la Ville de Montréal. L’imprimé comprenant les capitulation de Québec et Montréal de même que les Traités concernant le Canada de 1763 et 1783 ont appartenus au futur avocat, patriote et juge Charles Mondelet en 1820, alors qu’il était probablement étudiant au Collège de Montréal. Il fut ensuite légué au patriote et avocat montréalais André Ouimet qui fut l’apprenti de Mondelet. Soulignons que Ouimet fut aussi conseiller municipal du Quartier Est de 1847 à 1850.
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Mais y-a-t-il eu bataille à Montréal ?
Non! Montréal s’est rendu sans combattre!
Bonsoir,
J’ai lu cette semaine que Montréal a abdiqué, et que cela s’est passé sur la côte-des-neiges, ….pourrais-je savoir où sur la Côte des Neiges? dans quel bâtiment? Je ne sais pas si c’est parce que je travaille à cet endroit dans ce quartier du même nom, mais cela m’intrigue!
Je vous remercie,
Bonjour,
Selon toute vraissemblance, cette petite histoire serait une légende urbaine qui aurait pris naissance dans les oeuvres de fiction de Stanislas Côté et de Louis Fréchette. Selon Robert Rumilly, Camille Bertrand et Édouard-Zotique Massicotte, la signature se serait faite de manière beaucoup plus rationnelle : les parties sont restées à leurs postes et ont échangés des communications écrites par voie d’émissaires.
Si vous voulez en savoir davantage, consultez l’article de Massicotte paru dans Le Devoir du 16 mars 1940 ou dans le Cahier des dix, 1940, pp. 189-193.
Au plaisir,