Depuis le 22 septembre, à tous les lundis et pour une deuxième saison, une chronique des Archives de Montréal est présentée à l’émission Montréalité sur la chaîne MAtv (https://montrealite.tv/). Vous pourrez revoir les archives sélectionnées et aussi lire les informations diffusées et inédites. Regardez notre chronique à la télé et venez lire notre article sur archivesdemontreal.com
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Origine du nom
À cet endroit, sur la rivière des Prairies, on retrouvait des rapides, que l’on désignait en ancien français sous le nom de «Sault». En 1615, le père Joseph Le Caron y célèbre la première messe sur l’île de Montréal en présence de Samuel de Champlain
Le lieu prend son nom définitif lorsque que le père Nicolas Viel, un missionnaire récollet, se noie dans les rapides en 1625 en compagnie soit d’un jeune français qui vit à l’amérindienne ou d’un Huron converti dont le nom est…Ahuntsic
L’établissement
En 1696, en pleine guerre avec les Iroquois, les Sulpiciens qui sont seigneurs de l’île érigent le fort Lorette qui était situé près de l’église actuelle,
Ils y déménagement leur mission amérindienne qui était installée au fort de la Montagne dont les tours sont toujours sur la rue Sherbrooke près d’Atwater.
Quelques terres sont aussi concédées à des colons.
La mission autochtone est à nouveau déménagée en 1721, cette fois vers Oka..
De nouvelles terres sont concédées et les Sulpiciens font construire une digue qui relie le territoire à l’île de la Visitation où ils installent un moulin à scie et un moulin à farine
La paroisse
La paroisse de La Visitation de la Bienheureuse Vierge Marie du Sault-au-Récollet est fondée en 1736. Les services religieux se tiennent alors dans la chapelle du Fort Lorette jusqu’à la construction de l’église actuelle de 1749 à 1752. C’est aujourd’hui la plus ancienne église de l’ile de Montréal.
La construction d’une nouvelle façade et l’agrandissement se fait de 1850 à 1852 alors que les deux clochers le seront de 1868 à 1870. L’édifice a été classé monument historique (immeuble patrimonial classé selon la nouvelle Loi sur le patrimoine culturel) en 1974.
La municipalité
En 1855, année qui suit l’abolition du régime seigneurial, le gouvernement du Canada-Uni crée la municipalité de paroisse de la Visitation du Sault-au-Récollet. Selon Vincent Garneau de Cité Historia, le Musée du Sault-au-Récollet, le territoire couvrait 1/8 de l’île de Montréal.
Jusqu’à la fin du 19e siècle et au début du 20e, son territoire est morcelé pour créer d’autres municipalités comme Saint-Léonard, Villeray, Ahuntsic, Bordeaux et Montréal-Nord.
En 1914, le village va devenir la Ville du Sault-au-Récollet dont les limites sont la rue Sauvé au Sud, la rue Saint-Charles à l’ouest et la rue J.J. Gagnier à l’est (près du boulevard Saint-Michel). Mais son existence est très brève puisqu’elle est annexée à Montréal en 1916 en même temps que Cartierville mais après Villeray (1905), Ahuntsic et Bordeaux (1910).
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Au 20e siècle
Le Sault devient un lieu de villégiature surtout après l’inauguration d’une ligne de tramways qui part du centre-ville en 1895.
Par la suite, c’est le début de l’urbanisation. En 1929, les rapides cessent d’exister au moment où l’on construit le barrage et la centrale hydroélectrique de la Rivière des Prairies.
Trente ans plus tard, on ouvre le boulevard Henri-Bourassa. Le pont Papineau-Leblanc, inauguré en 1969, coupe le secteur en deux. À compter des années 1970, plus précisément en 1976, la Société pour la conservation du Sault-au-Récollet est créée pour défendre le patrimoine du lieu. Elle jouera un rôle important dans la création du parc de la Visitation en 1983 et dans la constitution de l’ancien village comme site du patrimoine de Montréal en 1992.
Nous avons, aux Archives de Montréal, la chance de conserver les archives de l’organisme qui a cessé d’exister.
À consulter
Cité Historia, le musée du Sault-au-Récollet. «Les chroniques historiques». https://www.citehistoria.qc.ca/chroniques-historiques.html
Ville de Montréal «Le parcours riverain : Ancien village du Sault-au-Récollet». https://ville.montreal.qc.ca/portal/page?_pageid=8817,99657713&_dad=portal&_schema=PORTAL
Héritage Montréal «Montréal en quartiers : Quartier Sault-au-Récollet». https://www.memorablemontreal.com/swf/?lang=fr
très intéressant
merci
Mes ancêtres Josiah Ignace Shoentakouani Rising Raizenne et Abigail Élisabeth Toatogouach Nims tous les 2 capturé lors du Massacre de Deerfield, se sont marié au Saut au Récollet le 29 juillet 1715 peut être aveez vous des information sur eux au Saut.
Ils auront 8 enfants dont Marie-Anne née en 1719, Simon-Amable ne le 18 octobre 1719, Madeleine née vers septembre 1716. Les 4 autres sont nés à Oka Kanesatà:ke.
Voici quelques uns de leur descendants. Mitsou Gélinas, Louise Arbour, Mario Lemieux, Giles Villeneuve, François Legault, Vincent Graton, Luce Dufault, Félix Séguin TVA, Paul Martin ancien PM. Robert Charlebois, Jean Bouchard Maire de Mirabel.
Bonjour,
Malheureusement, les fonds d’archives que nous possédons sur le Sault-au-Récollet sont assez parcellaires. Les descriptions de ces fonds sont disponibles en ligne aux adresses suivantes : https://archivesdemontreal.ica-atom.org/fonds-de-la-ville-du-sault-au-recollet-1891-1917 et https://archivesdemontreal.ica-atom.org/fonds-societe-dhistoire-sault-au-recollet-193-1996-surtout-1976-1996.
Si certains de ces documents vous intéresse, vous pouvez prendre en note la cote et les consulter sur place.
Bonne recherche!
De nombreux documents sont détenus par les Sulpiciens dans le Vieux-Montréal.
Toute une descendance jusqu’en Ontario français. Mon ancêtre est Elisabeth Séguin Ladéroute (1745-1808), épouse de Jean-Noël Quesnel (1780-?). Nommé fils de Vaudreuil sur un contrat d’engagement comme voyageur le 23 décembre 1801 – notaire : De Guire
Attention : Jean-Noël fut baptisé Jean-Baptise et marié Jean-Noël. Il avait un frère portant le même nom, Jean-Baptiste, qui était environ 10 ans plus vieux que lui.
Bonjour,
je cherche des informations sur le Cimetière des Dames du Sacré-Coeur, au Sault-au-récollet de Montréal. J’ai une ancêtre qui y a été enterrée vers 1915. Elle se nomme Soeur Philomène (Nolin).
Je sais que ce cimetière n’existe plus. Je veux savoir où les corps ont été déménagés.
Merci
Bonjour, si ce n’est déjà fait, communiquer avec la société d’histoire ahuntsic-cartierville. voir l’hyperlien plus haut.