Quel beau souvenir que cette photo de la cérémonie de clôture des jeux olympiques de 1976.
J’étais l’une des danseuses. J’étais avec l’anneau verte. Le plus bel été de ma vie.
Je suis née avec une malformation cardiaque (je vais bien, car opérée en 2001). Plus je faisais de l’exercice et plus la musculation de mon coeur était problématique. Donc, j’étais parfois dispensée des cours de gymnatique.
Quand on a annoncé à la polyvalente que les meilleures filles en gymnastique seraient choisies pour participer soit aux cérémonies d’ouverture ou de clôture; je voulais en être à tout prix.
Quand j’ai dit à ma mère ce que je voulais, j’ai ajouté que si je devais en mourir, je mourrais en faisant quelque chose que j’aimais et qui me tenait à « coeur ».
Je suis donc devenue l’une des meilleures de ma classe et j’ai été acceptée.
C’étais quelques mois avant mes 15 ans. J’avais donc besoin qu’un de mes parents signe pour donner son accord à ma participation. C’est ma mère qui a signé l’engagement en mon nom. Hourra!
Je me souviens que nous avons commencé les pratiques avant la fin des classes dans nos écoles respectives (moi j’étais à Gérard-Filion à Longueuil). Aux vacances venues, nous nous sommes transportées au parc Kent à Montréal, sous la bienvaillante garde de l’armée canadienne.
Les pratiques sont devenues de plus en plus intensives. Un soir, je suis arrivée à pleurant à la maison en disant à ma mère que je voulais laisser tomber et que j’étais fatiguée. Elle m’a répondu : tu m’as supplié et j’ai signé pour toi. Alors, que tu le veuilles ou non, tu y retournes. Tu vas respecter ta parole envers moi et ton engagement envers ceux qui compte sur toi.
Eh! bien, j’y suis retournée et je ne l’ai jamais regretté. Cet été là, j’ai eu la chance de vivre un événement que peu de jeunes peuvent vivre dans leur vie. Et puis, j’ai appris deux leçons que me suivent toujours encore à ce jour depuis ce fameux été. Tenir sa parole et respecter ses engagements; mêmes ceux que l’on ne signent pas.
Oh! et chaque fois que je regarde des cérémonies d’ouverture ou de clôture de jeux olympiques, je ne peux m’empêcher de verser quelques larmes de nostalgie en repensant au plus bel été de ma vie.
Quel beau souvenir que cette photo de la cérémonie de clôture des jeux olympiques de 1976.
J’étais l’une des danseuses. J’étais avec l’anneau verte. Le plus bel été de ma vie.
Je suis née avec une malformation cardiaque (je vais bien, car opérée en 2001). Plus je faisais de l’exercice et plus la musculation de mon coeur était problématique. Donc, j’étais parfois dispensée des cours de gymnatique.
Quand on a annoncé à la polyvalente que les meilleures filles en gymnastique seraient choisies pour participer soit aux cérémonies d’ouverture ou de clôture; je voulais en être à tout prix.
Quand j’ai dit à ma mère ce que je voulais, j’ai ajouté que si je devais en mourir, je mourrais en faisant quelque chose que j’aimais et qui me tenait à « coeur ».
Je suis donc devenue l’une des meilleures de ma classe et j’ai été acceptée.
C’étais quelques mois avant mes 15 ans. J’avais donc besoin qu’un de mes parents signe pour donner son accord à ma participation. C’est ma mère qui a signé l’engagement en mon nom. Hourra!
Je me souviens que nous avons commencé les pratiques avant la fin des classes dans nos écoles respectives (moi j’étais à Gérard-Filion à Longueuil). Aux vacances venues, nous nous sommes transportées au parc Kent à Montréal, sous la bienvaillante garde de l’armée canadienne.
Les pratiques sont devenues de plus en plus intensives. Un soir, je suis arrivée à pleurant à la maison en disant à ma mère que je voulais laisser tomber et que j’étais fatiguée. Elle m’a répondu : tu m’as supplié et j’ai signé pour toi. Alors, que tu le veuilles ou non, tu y retournes. Tu vas respecter ta parole envers moi et ton engagement envers ceux qui compte sur toi.
Eh! bien, j’y suis retournée et je ne l’ai jamais regretté. Cet été là, j’ai eu la chance de vivre un événement que peu de jeunes peuvent vivre dans leur vie. Et puis, j’ai appris deux leçons que me suivent toujours encore à ce jour depuis ce fameux été. Tenir sa parole et respecter ses engagements; mêmes ceux que l’on ne signent pas.
Oh! et chaque fois que je regarde des cérémonies d’ouverture ou de clôture de jeux olympiques, je ne peux m’empêcher de verser quelques larmes de nostalgie en repensant au plus bel été de ma vie.
Bonjour,
Je connais un des danseurs de la cérémonie de clôture. Il s’appelle André Lussier. Avez-vous souvenance de lui. Merci
Annik Taillon